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Toute l'actualité de la Sécurité et de la Santé au Travail

Lettre bimensuelle - N° 110 - 27/11/2014

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Collectivités locales : explosion de l'absentéisme pour raisons de santé

actu

Phénomène inquiétant : l'absentéisme pour raisons de santé a augmenté de 18 % en six ans dans les collectivités locales. C'est ce que révèle une étude réalisée par le cabinet Sofaxis qui montre que le taux d'absentéisme dans les collectivités était de 8,7 % en 2013. Une collectivité qui emploie 100 agents titulaires aurait donc, en moyenne, constaté sur 1 an l’absence de près de 9 d’entre eux pour raisons de santé.

Si la maladie ordinaire concentre la part la plus importante de ces absences (44%), suivie par la la longue maladie/longue durée (32 %), ce sont les accidents du travail qui affichent la plus forte augmentation sur cette période : + 48 %. En cause, parmi d’autres explications, le vieillissement des agents, qui contribue fortement à cette tendance.

L'année dernière, la durée moyenne d'arrêt s'établissait à 40 jours (23 jours en maladie ordinaire et 221 jours en maladie/longue durée). Comme le souligne dans un communiqué Sofaxis, « l'aggravation des absences depuis 6 ans est principalement due à l’augmentation de la durée des arrêts en accident du travail mais également à la progression des arrêts longs en maladie ordinaire en 2012 ». D'ailleurs, seul le nombre d’arrêts en accident du travail affiche une hausse constante depuis 6 ans.

En cette période où l’État demande aux collectivités locales de faire des économies, cette tendance est inquiétante car le coût direct des absences s'élèverait en moyenne à 1.772 euros par agent employé en 2013. Le critère de l'âge a une incidence directe sur les arrêts. Ainsi, les plus de 40 ans (71 % des agents) représentent la population la plus touchée par les absences pour raison de santé. Ce que confirme Pierre Souchon, directeur du département Ingénierie Services de Sofaxis : « Dans la situation actuelle où nous sommes tous amenés à travailler plus longtemps, le critère de l’âge a une influence avérée sur les absences pour raisons de santé. Dans les années à venir, il va falloir être d’autant plus imaginatif, inventif et à l’écoute dans la mise en œuvre des politiques de gestion des ressources humaines au sein du secteur public ». Par ailleurs, la taille de la collectivité revêt aussi une certaine importance : en 2013, le taux d’absentéisme est de 6 % pour les structures employant 1 à 2 agents contre 9,1 % pour celles de 150 agents et plus. C’est notamment le cas en maladie ordinaire et en accident du travail, dont le taux est 1,8 fois plus important dans les collectivités de 150 agents et plus que dans celles de 1 ou 2 agents.

A souligner qu'en 2013, dans la Fonction publique territoriale, 1 agent sur 10 a été victime d’un accident dans le cadre de son activité professionnelle. L’analyse spécifique des accidents du travail montre que l’accident de service représente près des deux tiers du total. La maladie professionnelle, dont la part augmente régulièrement chaque année, compte pour 24,9 % et l’accident de trajet, pour 11 %. En 2007, le nombre de jours d’arrêt par agent accidenté au travail était de 45 ; il s’élève à 55 en 2013.

Le coût moyen s’établit à 316 € par agent employé et par an en 2013, contre 215 € en 2007 (indemnités journalières et charges patronales incluses, frais médicaux non comptés). Ici aussi l'âge a une influence directe sur la durée moyenne des accidents du travail : en 2013, les agents de moins de 20 ans se sont arrêtés 7,3 jours contre 75,3 jours pour les agents de 55 ans et plus. Et les activités techniques, aux contraintes physiques importantes, génèrent le plus d’accidents puisque ces métiers concentrent trois quarts des accidents de service.

« La prévention des risques professionnels au sein des collectivités est un véritable enjeu dans un contexte où les arrêts – et notamment les accidents du travail – sont en constante progression depuis plusieurs années, ajoute Pierre Souchon. Ainsi, mieux comprendre les absences apparaît comme un élément essentiel pour celui qui entend définir des actions efficaces d’amélioration des conditions de travail et assurer la bonne mise en œuvre des réformes structurelles en cours ». Mais comment améliorer les choses ? Les pistes de réflexion existent. Elles passent évidemment par la prévention des risques professionnels, une réflexion sur l'organisation du travail, la régulation des conflits, l'amélioration du ré-accueil des agents et du climat social. Entre autres...

Michelin se lance dans les semelles pour bottes de sécurité

Le géant français du pneumatique, en s'associant à un groupe industriel chinois, veut fabriquer des semelles pour chaussures haut de gamme pour des bottes de moto, des chaussures de VTT et des bottes de sécurité antidérapantes.

Objectif affiché de cette diversification : conquérir jusqu'à 10 % du marché mondial pour ce type d'équipement en cinq ans, soit 500 millions de paires de semelles.

Ce partenariat doit bientôt être officialisé à Clermont-Ferrand avec la filiale JV International de Jihua, spécialiste du textile et de l'habillement technique qui emploie 40.000 salariés et possède 31 usines en Chine pour un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros.

Michelin s'occupera de l'aspect technique grâce à son savoir-faire dans les mélanges des gommes et des sculptures qui habituellement permettent aux pneus des voitures d'adhérer à la route. JV International assurera la coordination de chaque projet à l'échelle mondiale, depuis l'identification des besoins, en passant par la fabrication jusqu'à la livraison des produits finis.

Gants de protection : le CNRS et Piercan collaborent

Le CNRS et Piercan, spécialiste de la fabrication de gants pour les industries de haute technologie, ont signé un contrat de collaboration de recherche afin d’améliorer la performance de ces produits en termes d’atténuation des rayonnements transmis et de diminution de la dose absorbée.

Cette collaboration fait suite à un contrat de prestation de service signé en 2013. La collaboration porte sur l’optimisation du matériau, du procédé et du produit. Le CNRS assure pour sa part la réalisation de calculs de l’atténuation pour différentes compositions chimiques. Ces simulations permettent de proposer les compositions les plus pertinentes. De son côté, Piercan étudie la faisabilité de réalisation d’un prototype dans son laboratoire et transfère au Laboratoire de physique corpusculaire de Caen les échantillons des prototypes qu’elle souhaite caractériser expérimentalement. Piercan réalise un chiffre d’affaires d'un peu moins de 11 millions d'euros et emploie 110 salariés sur le site de production situé à Port-en-Bessin, dans le Calvados. Ses principaux clients sont dans les secteurs du nucléaire et de la pharmacie.

Distribution : Lyreco veut se développer sur les EPI

Pour accompagner son plan de développement sur le segment des EPI, Lyreco a recruté des experts afin de faciliter la démarche EPI de ses 800 commerciaux.

L’équipe Lyreco, qui sera composée de 5 experts issus du monde des EPI, dotés de 6 à 15 ans d’expérience, aura pour mission d’assurer un support technique et commercial à la force de vente, de rendre les équipes commerciales les plus autonomes possible et de leur permettre une montée en compétence sur ce segment stratégique pour Lyreco.

Placées sous la houlette d’un manager grands comptes EPI basé à Valenciennes (59), les 4 autres recrues seront basées en régions (Nord-Ouest, Sud-Ouest, Nord-Est et Sud-Est), pour renforcer le maillage régional et être au plus près des clients finaux.

« La nouvelle équipe, qui sera opérationnelle début 2015, a pour objectif d’apporter son expertise, d’aider à développer les ventes EPI, et d’agir comme des avant-vente pour permettre aux équipes commerciales sur le terrain de renforcer leurs discours sur cette famille de produit, explique Stéphane Bossut, Directeur Général de Lyreco France. L’intégration de cette équipe d’experts EPI est un pas supplémentaire et crucial dans la consolidation de notre présence sur ce nouveau marché ».

Gestion des EPI : OpenSafe récompensé

Le mois dernier, la société OpenSafe et son logiciel de gestion réglementaire des EPI ont reçu le 3ème prix du Grand Concours National de l’innovation du Cnam.

OpenSafe est un logiciel spécialisé dans la gestion réglementaire de tous les EPI Équipements de Protection Individuelle (EPI). Cet outil permet aux entreprises de respecter la réglementation simplement tout en gagnant du temps sur cette gestion réglementaire, contraignante et chronophage. Par ailleurs, tous les indicateurs fournis ce logiciel permettent aussi de suivre la réduction des dépenses liées à la sécurité

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quoi de neuf ?

Lapro : sas de décontamination tout alu

actu

Nouveau modèle dans la gamme des sas de décontamination de nouvelle génération AirWay de Lapro Environnement, l’AirWay Elite a trois atouts : sa robustesse avec son armature en aluminium, son confort notamment grâce à l’absence de traverses à enjamber entre les compartiments, et sa conformité aux exigences réglementaires de l’arrêté du 8 avril 2013 — luminosité, mitigeurs pour les douches et connexions pour les tuyaux d’air respirable — visant à renforcer la protection, la sécurité et le confort des travailleurs sur les chantiers de retrait d’amiante.
Après deux premiers modèles, AirWay pour le personnel et AirWay Mat pour la décontamination du matériel et des déchets, l’AirWay Elite est le premier sas du marché en Alu PP à ne pas contraindre l’utilisateur à enjamber des traverses entre les compartiments.

L’AirWay Elite présente de nombreux avantages en terme de confort et de facilité de montage :
- toits transparents pour une luminosité intérieure exceptionnelle,
- trappes pour les passages des tuyaux d’air respirables dans chaque toit (lorsque le chantier, ou le niveau d’empoussiérement trop élevé, oblige à travailler avec des équipements de protection respiratoire à adduction d’air),
- panneaux latéraux directement prêts pour les mitigeurs des douches qu’il n’y a plus qu’à brancher,
- dimensions intérieures généreuses (96 x 96 x 204 cm),
- portes larges (65 x 185 cm) et verrouillables par cadenas pour assurer la sécurité du chantier, etc.

ph@lapro.net

Resistel d’ADF : téléphone pour zone ATEX

actu

ADF Systèmes, spécialiste en solutions de signalisation et de communication industrielles Atex, élargit sa gamme de téléphones industriels avec un nouveau produit, le Resistel. Certifié Atex, ce téléphone a été conçu pour une utilisation en toute sécurité dans les atmosphères explosibles gaz et poussières. Avec un degré de protection IP66, il convient aux contraintes de fonctionnement propres aux atmosphères salines et aux environnements agressifs des sites chimiques. Sa coque en GRP le préserve de toute corrosion, ne nécessite aucune maintenance et lui garantit une tenue en température de - 25°C à + 60°C pour une utilisation Onshore et Offshore.

Ce téléphone est disponible en version analogique et en version IP (Internet Protocol), et son menu en plusieurs langues s’adaptera à tous les besoins pour l’export.
ADF Systèmes propose de nombreux accessoires et options : de l’amplificateur de sonnerie jusqu’à la cabine insonorisée. Le Resistel est aussi disponible en rouge pour des fonctions d’urgence.

www.adf-systemes.fr
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juridique

Titre : AT/MP : indemnisation des victimes des essais nucléaires français

Ce décret concerne les personnes atteintes de maladies radio-induites provoquées par les essais nucléaires réalisés par la France entre 1960 et 1996 en Polynésie française et dans certaines zones du Sahara, quel que soit leur statut (civils ou militaires, travailleurs sur les sites d'expérimentations et populations civiles, ressortissants français ou étrangers) ; membres du Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires ; agents assistant le président du Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires.
Il abroge et remplace le décret n° 2010-653 du 11 juin 2010 pris en application de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français, afin de tenir compte des modifications apportées à cette loi par l'article 53 de la loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale. Il prend notamment en compte le changement de statut du Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN), qui était auparavant un organisme consultatif faisant des recommandations au ministre de la défense et qui est désormais une autorité administrative indépendante ayant compétence pour décider d'attribuer ou non des indemnisations au titre de la loi du 5 janvier 2010.

agenda

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Colloque INRS « Cancers professionnels : évitons les »

Du 27/11 au 28/11/2014 – Paris

cancersprosinrs.web-events.net

Conférence FFPP « De la souffrance à la santé au travail »

28/11/2014 - Limoges

www.anact.fr

Journée nationale 2014 des IPRP

28/11/2014 - Paris

www.afisst.fr

6èmes rencontres Santé & Travail

04/12/2014 – Paris

contact@sante-et-travail.fr